Le principe est simple : c’est le public qui, à l’aide d’un formulaire, désigne les candidats potentiels. Intervient ensuite le jury, composé d’une dizaine de personnes qualifiées, qui se charge de désigner les gagnants. Selon les organisateurs, « toute institution, entreprise ou personne s’étant distinguée par son mépris du droit à la vie privée et/ou par sa promotion de la surveillance et du contrôle des individus peut être désignée candidat par le comité de sélection ».
A titre d’information, sachez que, dans le cas de la France, 5 catégories principales sont retenues :
- le pire représentant de l’administration ou des pouvoirs publics (« Orwell Etat ») ;
- la pire des entreprises ou des organismes privés (« Orwell Entreprise ») ;
- l’initiative locale la plus intrusive (« Orwell Localités ») ;
- le meilleur interprète de la "double-pensée" visant à normaliser la surveillance (« Orwell Novlang »)
- le Prix spécial pour l’Ensemble de son oeuvre.
Certains trouveront tout cela excessif, d’autres pourront en sourire, toujours est-il que ce prix est pris au sérieux par ses instigateurs et perdure. Privacy International revendique l’idée de "surveiller les surveillants"..
Par ailleurs, le prix Voltaire récompense les meilleurs résistants de la société de surveillance et ceux qui s’élèvent contre les discours sécuritaires.
Sources :
http://bigbrotherawards.eu.org/